Inconvénient de la résolution : perte de structure des formules pour
la démonstration.
Le calcul des séquents propositionnel peut être étendu au calcul des prédicats
en ajoutant des règles pour traiter les quantificateurs.
S;p(t), G ¾® D
S;"x.p(x) Î G ¾® D
"G
S+c;G ¾® p(c), D
S;G ¾® "x.p(x), D
"D
S+c;p(c), G ¾® D
S;$x.p(x), G ¾® D
$G
S;G ¾® p(t), D
S;G ¾® $x.p(x)Î D
$D
dans les règles "G et $D, t désigne un terme
quelconque sur la signature S ;
dans les règles "D et $G, c désigne une nouvelle
constante qui est ajoutée à la signature pour la suite du calcul.
Pratiquement, dans le cas d'une preuve faite en chaînage arrière, on
ne peut pas « deviner » le terme t au moment de l'utilisation de la
règle "G ou $D : on laisse une variable qui sera remplacée
par le terme lui-même le moment voulu (en respectant la contrainte sur
les constantes universelles).
Exemple : S={f1, a0}, |=?(" xp(x)) ® " yp(f(y))
t = f(c)
S+c;p(t) ¾® p(f(c))
axiome
S+c;" xp(x) ¾® p(f(c))
"Gt est un S+c-terme
S;" xp(x) ¾® " yp(f(y))
"Dc est une nouvelle constante
S; ¾® (" xp(x)) ® " yp(f(y))
® D
Exercice :
Essayer d'appliquer "Gavant "D dans cette démonstration.